En cette période hivernale, voici une exposition se tenant jusqu’au 3 février 2019 à la fondation EDF à Paris, qui par son jeu de lumières LED aux couleurs chaudes de rouge et de bleu, invite à une expérience inédite et surprenante…
Erwin Redl à la Fondation EDF, jusqu’au 3 février 2019
Exposé pour la première fois à Paris, l’artiste autrichien, Erwin Redl inverse le traditionnel rapport entre virtuel et réel. Au cœur des 400m² de la Fondation Groupe EDF, il vient à créer une oeuvre immersive composée de milliers de LED programmables de couleur bleu et rouge, qui viennent à traduire les états émotionnels que traverse le visiteur. Lequel est invité littéralement à pénétrer et expérimenter cet univers unique sensoriel.
Avec cette installation s’inscrivant dans la série MATRIX (États-Unis, Autriche, Italie, Allemagne, Corée du sud….), Erwin Redl traduit dans l’espace physique, le langage esthétique abstrait de la réalité virtuelle et de la modélisation 3D, structurant un environnement architectural par de grandes installations lumineuses.
Ligh Matters
L’installation lumineuse immersive menant à une expérience totale. Les visiteurs viennent à pénétrer un labyrinthe de lumières LED réparties sur deux étages et dont les tons varient lentement entre le rouge et le bleu. Ces deux couleurs délimitent le spectre chromatique visible ainsi que celui des émotions humaines. Le rouge représente l’extrême de la sensualité et le bleu son contrepoint froid et rationnel. L’expérience esthétique immersive alliée aux aspects technologiques particulièrement sophistiqués brouille la frontière entre réel et virtuel.
Light Matters de Erwin Redl, Fondation EDF
Vidéo via la chaîne (excellente programmation) Youtube : P ARt IS
Avec la dimension architecturale de l’œuvre, toute personne simplement «présente» devient un véritable élément de celle-ci en faisant partie intégrante de l’installation.
Erwin Redl joue ainsi entre la matière et la lumière, le réel et le virtuel, questionnant sur la place du corps et de ses sensations dans leur rapport à l’oeuvre d’art et à l’univers du numérique.
Dans cette nouvelle «matrice», l’espace est alors perçu telle une seconde peau, la peau sociale enveloppant chacun des visiteurs au cours de cette expérience physique pour le moins déroutante, surprenante. Un monde virtuel où la disparition du corps dans l’oeuvre interroge la disparition de la matière et de soi et jusqu’à la disparition de l’humain, de l’histoire, de l’espace et du temps.
Deux autres pièces son également présentées à l’occasion de cette exposition : Reflection, on Patterns ans signs v2 et DIAL, White-Red White-Blue v2.
Exposition LIGHT Matters par Erwin Redl
Entrée libre du mardi au dimanche de 12h à 19h
6, rue Récamier – 75007 Paris